À l’ouverture de la succession d'une personne décédée, ses héritiers ont deux options pour se prononcer. Ils peuvent décider d'accepter la part de succession qui leur revient ou décider d'y renoncer. Cependant, certains héritiers peuvent préférer l'option de la renonciation à la succession pour plusieurs raisons. Dans un tel cas, même si c'est une option prévue par la loi, il y a des démarches à effectuer afin de la mettre en œuvre.
Que dit la loi à propos de la renonciation à une part de succession ?
L'article 768 du code civil prévoit les dispositions en matière de renonciation à une succession. Concernant les écrits de cet article, pour en savoir plus, cliquez ici. Toutefois, il faut préciser que selon les textes, une personne perd sa qualité d'héritier lorsqu'elle signe l'acte de renonciation à sa part de succession. Cette personne n'aura donc pas à supporter des dettes greffées à la part de succession ou à ramener les donations que le défunt lui aurait faites lors de son vivant.
Mais la loi vous offre la capacité de revenir sur votre décision lorsque vous renoncez à une succession. Deux conditions doivent être réunies dans ce cas. Voulez-vous les découvrir sur sur ce site internet
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Renoncer à une part de succession et les démarches à suivre
L’héritier doit se rendre chez un notaire de son choix afin de lui faire part de sa volonté pour renoncer à sa part de succession. Ce qui permettra d'authentifier sa décision. Mais il peut également faire une demande de renonciation à sa part de succession puis l'envoyer au tribunal de grande instance du ressort du récent domicile du défunt.
À cette démarche, il doit associer certains documents tels que : la copie de sa pièce d'identité, de son acte de naissance et de l'acte de décès du défunt. Sans oublier de remplir le formulaire CERFA nº14037*02.